Et ta sœur ? #44

Une déambulation iconographique autour des sœurs qui vont par deux dans l’histoire de l’art…pour explorer ce lien si puissant, gracile et léger. Indispensable.


An iconographic journey through sisters who appear in pairs throughout art history… exploring this bond so powerful, delicate, and light. Essential.


kumi oguro (née en 1972), candy, 2024, Lambda print, 35 x 35 cm, Edition 2 of 10, représentée par la galerie Ibasho

De la contemplation de ces corps entrecroisés, drapés de rouge comme une métaphore des liens du sang, de cette construction pyramidale — habituellement utilisée en peinture pour créer une hiérarchie — et de ces chevelures mêlées qui accentuent l’indistinction des individualités nait un trouble oscillant entre beauté et malaise.

From the contemplation of these intertwined bodies, draped in red as a metaphor for blood ties, from this pyramidal construction —traditionally used in painting to establish hierarchy— and from these interwoven strands of hair that further blur individual identities, arises a sense of unease oscillating between beauty and discomfort.

Barbara, le matin, 1er avril 2025

Kumi Oguro est née au Japon en 1972, elle vit et travaille à Anvers depuis 1999.
Elle a commencé ses études de photographie à Londres en 1996, puis les a poursuivies à l’Académie royale des beaux-arts d’Anvers jusqu’en 2003.
Parallèlement à la photographie, elle a également expérimenté la vidéo et l’installation dans le cadre du programme de troisième cycle Transmedia à Bruxelles. […]
Dans son travail photographique, Oguro crée un monde parallèle à notre réalité quotidienne. Bien qu’elle ne qualifie pas ses images de
« rêveuses », elles possèdent une qualité impalpable, similaire à la difficulté de décrire nos rêves éveillés. Aucune de ses photographies ne contient d’histoire avec une progression logique.

Tout au long de sa carrière, elle a systématiquement photographié des modèles féminins dans des mises en scène soigneusement composées.
Pour Oguro, seules les femmes possèdent cette dualité extrême : elles oscillent sur une ligne ténue entre le séduisant et l’inquiétant, le fragile et le destructeur, le ludique et le tragique.[…]1


1Extraits du site de la galerie Ibasho

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