Ouvrir chaque jour une, des fenêtres vers les lointains : documenter la façon dont les artistes et en particulier les photographes nous saisissent cherchant des yeux l‘horizon.

« […] À l’horizon la liberté, une porte de sortie qui nous aide à supporter la vie …»¹

« Qu’est-ce qui nous attend ? Qu’allons-nous devenir ? De quoi l’avenir est-il fait ? Ces questions et leurs réponses incertaines sont aussi vieilles que l’humanité mais elles prennent un relief crucial en ce début de 21e siècle, époque du dérèglement climatique, de l’effondrement de la biodiversité et de la réévaluation de l’idée de progrès.

Que va-t-il se passer ? Pour le savoir, il est important de donner une référence […] qui est une réflexion nécessaire pour ne pas sombrer dans le désespoir. Cette référence est le « Tracts-Gallimard » du biologiste Olivier Hamant intitulé Antidote au culte de la performance. La robustesse du vivant (nº50).
En effet, il y rappelle que, selon de nombreux rapports scientifiques, le 21e siècle sera fluctuant, avec une amplification des turbulences (méga-feux, inondations, canicules, tempêtes, grêles…) mais que nous ne sommes pas sans recours. Il s’agit d’être adaptables et de nous préparer à vivre ces événements en sortant de l’idée d’une croissance infinie et en adoptant les leçons du vivant : interactions, hétérogénéité, lenteurs, inachèvements, imperfections, hasards…
En fait, l’avenir pourrait être beaucoup plus réjouissant que le présent ! »²

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¹ mots d’Abbas Kiarostami entendu sur France Inter à propos de son film Le Goût de la Cerise (1997) 

² Extrait de Ce que l’horizon promet Par Annabelle Gugnon pour artpress (à propos de l’exposition éponyme de la Fondation groupe EDF, Paris.