Ouvrir chaque jour une, des fenêtres vers les lointains : documenter la façon dont les artistes et en particulier les photographes nous saisissent cherchant des yeux l‘horizon.
La nature m’offre l’horizon.

« Je sors tout de son contexte, je collecte, je réorganise, j’assemble des fragments épars, en mêlant matériaux et techniques. Je crée mon propre ordre à partir du chaos de l’abondance. Je suis une flâneuse. C’est pourquoi je vis principalement en ville. J’aime observer les gens, les visages, les gestes, les mouvements.
La nature m’offre l’horizon.
Soyez naïf dans tout ce que vous faites. Les images sont là — écoutez.»
Miriam Tölke
Miriam Tölke a étudié la peinture à la Staatliche Akademie der Bildenden Künste de Stuttgart, avant de s’installer à Berlin en 2000. Dès ses premières années, elle développe une pratique fondée sur la collecte de matériaux imprimés mis au rebut : magazines, carnets, catalogues et livres, qu’elle considère comme des ressources visuelles précieuses.
Son œuvre se caractérise par une recontextualisation de ces éléments, agencés avec une économie de moyens et une précision formelle. Les associations d’images issues de la culture visuelle contemporaine et de paysages produisent des portraits énigmatiques, évoquant des états intérieurs et des espaces mentaux. Un sentiment de calme et de suspension traverse ses compositions, invitant le regard à une expérience contemplative, subtilement déstabilisante.1
1 Présentation de l’artiste sur le site de la galerie Bildhalle.
