Le dit de l’image : un jour, une œuvre, un mot.
Comme une éphéméride du sensible,
une image quotidienne assortie d’un mot, d’une phrase, ou pas.

The Customs ou Adieu Paris, 1877, Antonio Mancini (1852-1930), huile sur toile, 59,1 x 73,7 cm, Londres, The National Gallery
«Il me semble que je serais toujours bien là où je ne suis pas, et cette question de déménagement en est une que je discute sans cesse avec mon âme. »
Charles Baudelaire, Petits poèmes en prose, 1861, « Anywhere out of the world », Pléiade, p.357
Association empruntée au site de l’émission Les chemins de la philosophie de France culture, où l’on peut lire et écouter ce texte de Baudelaire qui me transporte… littéralement.
James
Antonio Mancini, « le plus grand peintre vivant » (dixit John Singer Sargent) a choisi un thème bien inhabituel pour son tableau : un dame assise sur ses bagages dont l’un est ouvert. Le titre, « The Customs », La Douane, indiquerait que l’on est en train de fouiller ses bagages. Mais c’est un étrange bureau de douane qui comprend un guéridon un peu précieux et un tableau accroché au mur…
L’autre titre attribué au tableau « Adieu Paris » semble plus approprié. La dame serait dans une chambre d’hôtel et s’apprêterait à quitter Paris dont elle tient encore un guide à la main. Elle se repose un instant avant de boucler sa dernière malle. On pourrait y voir alors une allusion à l’artiste lui-même qui, quand il peint ce tableau en 1877, s’apprête justement à quitter Paris.
C’est un tableau bien curieux que tu m’as fait découvrir. Merci !
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Barbara
Oh merci James pour ces précisions !
Baisers
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Barbara
A reblogué ceci sur fragments de sens.
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