Le dit de l’image : un jour, une œuvre, un mot.
Comme une éphéméride du sensible,
une image quotidienne assortie d’un mot, d’une phrase…ou pas.

The Mouth of Krishna, TOKYO, 2013. #129, Albarrán Cabrera, Carbon, Platinum/Palladium print and tea.
« Cette année s’achève
la nuit va s’éclairant
la lune de l’aube
sur ma manche se reflète
et tout n’est que vanité. »
Le journal de Sarashina, Éd. Verdier, page 63
Albarrán Cabrera sont les photographes Anna P. Cabrera (née en 1969 à Séville) et Angel Albarrán (né en 1969 à Barcelone) qui travaillent en duo et sont basés à Barcelone.

Le journal de Sarashina, traduit du Japonais par René Sieffert
Elle y conte sa vie au jour le jour de l’âge de 13 ans à 52 ans. Ces mémoires se présentent sous la forme d’une compilation d’anecdotes, de rêves, de récits de voyages, où les intrigues et les romances à la cour de Heian restent un thème privilégié.
Sarashina, née en 1008, était issue d’une génération de lettrés – lettres dont les femmes japonaises n’étaient pas exclues.