Le dit de l’image : un jour, une œuvre, un mot. Comme une éphéméride du sensible,
une image quotidienne assortie d’un mot, d’une phrase…ou pas.

« Où se situe la frontière derrière laquelle l’identité se trouble ? »
MBL, le matin, 2019.
Transformations, l’exposition personnelle de photographies d’Unni Pulikkal, s’ouvre le 11 septembre 2019, lors de la saison inaugurale du Cleveland Photo Fest, à Cleveland, dans l’Ohio, aux États-Unis.
Unni Pulikkal expose la genèse de ce travail :
« Un ami m’a récemment offert une boîte de vieux négatifs qu’il avait trouvés en nettoyant le studio de photographie d’un demi-siècle de son père, situé à Thrissur, dans le Kerala (État du sud de l’Inde). Le père de mon ami était un photographe de portrait de premier plan. qui a travaillé avec 2 ¼ de films dans les années 1960. J’ai curieusement ouvert la boîte pour ne trouver que les négatifs abîmés par le temps et l’humidité. (…)
Les visages individuels sur l’image peuvent être perdus de mémoire, mais malgré les années (…), l’image vague de leur ethos demeure. Les mots disparaissent. Les formes s’estompent. Les traces de nos actes restent. »