Le dit de l’image : un jour, une œuvre, un mot. Comme une éphéméride du sensible,
une image quotidienne assortie d’un mot, d’une phrase ou plus…

« Nos concitoyens s’étaient mis au pas, ils s’étaient adaptés, comme on dit, parce qu’il n’y avait pas moyen de faire autrement. Ils avaient encore, naturellement, l’attitude du malheur et de la souffrance, mais ils n’en ressentaient plus la pointe. Du reste, le docteur Rieux, par exemple, considérait que c’était cela le malheur, justement, et que l’habitude du désespoir est pire que le désespoir lui-même.. »
Albert Camus (1913-1960), La peste, 1947
Matatoune
Je ne pourrais relire La peste en ce moment. Comme le disait Sophie Nauleau à LGL mercredi, trop juste, trop fort. Mais, le connaissant bien, ce livre est présent au quotidien ! Camus, toujours Camus ! Bon weekend
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Barbara
J’en profite pour vous remercier de suivre ce blog et pour ce commentaire. La force résiliente de la littérature me semble plus nécessaire que jamais. À chacun de doser la distance pour qu’elle reste un baume. Très bon week-end à vous aussi.
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