Le dit de l’image,
comme une éphéméride du sensible,
une ou des images choisies ou créées
qui appellent des mots, ou l’inverse…

« Je commence mes tableaux sous l’effet d’un choc que je ressens et qui me fait échapper à la réalité. La cause de ce choc peut être un petit fil qui se détache de la toile, une goutte d’eau qui tombe, cette empreinte que laisse mon doigt sur la surface brillante de cette table.
Ainsi, un bout de fil peut-il déclencher un monde. J’arrive à un monde en partant d’une chose prétendue morte. Et comme je mets un titre cela devient encore plus vivant.
Je trouve mes titres au fur et à mesure que je travaille, que j’enchaîne une chose à une autre sur ma toile. Quand j’ai trouvé le titre, je vis dans son atmosphère. Le titre devient alors, pour moi, une réalité cent pour cent, comme pour un autre le modèle, une femme couchée, par exemple. »
Joan Miró (1893-1983), Je travaille comme un jardinier, Paris, société internationale d’art XXe siècle, 1964.
*Deer dream Manhattan © Barbara Sabaté Montoriol, Collage, impression jet d’encre sur papier de riz : détail de “Double portrait de Marie et Peder Severin Kroyer », 1890, une huile sur toile de Peder Severin Kroyer (1851-1909), conservée à Skagen, Skagens Kunsmuseer ; détail d’une photographie de Tony Mendoza – From The Ernie series – Archival inkjet print 17 x 22” & détail de Roe Deer, une photographie de Harry Benson (né en 1929).
cassandre montoriol
Cela faisait longtemps ! :))
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leorvb
j’aime beaucoup celui là 🙂
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