Tondo*, Dans une œuvre, cet endroit où je voudrais être, ce détail qui m’appelle, un « morceau » de peinture comme disent les historiens de l’art…

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Je découvre le travail d’Hannah Hughes, artiste anglaise née en 1975, sur le stand de la galerie Robert Morat dans les allées de Paris Photo 2022.
Ici une photographie de la série Mirror Image #42, 2020.

« Hannah Hughes est une artiste visuelle travaillant avec la photographie, le collage et la sculpture.
Son travail explore la relation entre l’image, la sculpture et le langage, (…) ainsi que la récupération et la réutilisation de matériaux mis au rebut.

Ses recherches prennent racine dans les histoires du recyclage et de l’archéologie des matériaux mis au rebut, où la valeur se trouve en marge.
C’est en partie une réponse à « Femmage » (un terme féministe inventé par Miriam Schapiro et Melissa Meyer dans les années 1970 pour décrire les pratiques artistiques secrètes à partir de la matière trouvée dans la maison), reconsidérant notre relation aux matériaux domestiques aujourd’hui, et comment ceux-ci peuvent être sauvés et reconfigurés.

(…) Ses collages bidimensionnels sont souvent décrits comme des sculptures plates ou des photographies sculpturales. (…) Elle utilise des matériaux qui invitent le souvenir du toucher quotidien, tels que les stocks de papier utilisés dans les magazines sur papier glacé, les emballages en pâte à papier et l’argile.
Cet accent mis sur la tactilité positionne l’œuvre par rapport aux limites du corps et aux espaces créés où les corps croisent leur environnement.»¹

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¹ Extraits du texte de présentation de l’artiste par la Galerie Robert Morat.

*TONDO,  (tondi au pluriel), aphérèse du mot « rotondo » (rond), est une œuvre peinte ou parfois sculptée sur un support de forme ronde.

Aphérèse : En linguistique, l’aphérèse (du grec ancien ἀφαίρεσις aphaíresis, « ablation ») est une modification phonétique impliquant la perte d’un ou plusieurs phonèmes au début d’un mot.