Le dit de l’image,
comme une éphéméride du sensible,
une ou des images choisies ou créées
qui appellent des mots, ou l’inverse…

Certains romans comme le Taxi mauve sont des refuges où je viens me blottir une fois par an. Sa dernière page achevée, je pars à l’Orangerie visiter Les Nymphéas devant lesquels une phrase soulignée quelques heures plus tôt me revient en mémoire :

– Nous devrions venir ici tous les jours, n’est-ce pas ? Dix minutes, cinq minutes, le temps de s’emplir le cœur et d’apprendre à vivre moins bêtement.
Un Taxi mauve, Michel Déon, 1978, Grand prix du roman de l’Académie française, page 370 de l’édition folio.