C’est moi qui souligne,
clin d’œil au merveilleux roman de Nina Berberova, un titre qui parle de lui-même.
Quand je lis, je souligne…une phrase pour l’idée qu’elle porte et qui me transporte, parfois un plus long passage pour sa pertinence, une pensée pour son chatoiement.
Le plaisir de partager mon enthousiasme pour un livre et les images qui me viennent à l’esprit en lisant ses lignes.

« Le temps, nous ne le voyons de face qu’au moment de mourir, mais la photographie nous a donné le pouvoir étrange de la saisir par des coupes qui l’interrompent et le suspendent. Chacune de ces coupes agit comme une césure et comme une éclosion : par le choix de l’instant et du cadre, une éruption de sens est délivrée chaque fois. (…)»
Une éclosion continue, de Jean-Christophe Bailly, paru l’année dernière au Seuil, 320 p.

« Ainsi serait la contemplation, un état qui court sur son erre, du temps filé et retenu. »

« Le battement du temps contemplatif est à lui-même sa propre plénitude, son propre rayonnement. »

« (…) La théôria, le mot grec qui désigne la contemplation, tel que Plotin le déploie dans son 30e Traité (Ennéades III, 8), où l’activité contemplative est étendue à l’ensemble des êtres raisonnables, et même aux bêtes, aux plantes et à la terre qui les engendre. »

Geneviève Catta
Merci, chère Barbara, pour le beau contentement à lire, à regarder, à réfléchir…
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leorvb
dans l’exposition corps à corps, il y avait cette sitation de Chris Marker que j’ai prise en photo : « La photo, c’est l’instinct de chasse sans l’envie de tuer. C’est la chasse aux anges… On traque, on vise, on tire et -clac ! au lieu d’un mort, on fait un éternel. «
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leorvb
(citation !!)
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Barbara
Oui, je m’en souviens ! ☺️ 😘
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