Le dit de l’image : un jour, une œuvre, un mot.
Comme une éphéméride du sensible,
une image quotidienne assortie d’un mot, d’une phrase, ou pas

Portrait de Simonetta Vespucci, vers 1490, Piero di Cosimo (1462-1522), Huile sur bois, 57 x 42 cm, Chantilly, Musée Condé – Château de Chantilly
« Tout le monde a peur même s’il fait beau, ce qui ne change rien à la peur, pour le Portrait de Simonetta ça pourrait changer quelque chose : « Un serpent s’entremêle au collier qu’elle porte à son cou, annonçant le destin de la jeune-femme, comme le nuage noir contraste avec les contours purs de son visage. Derrière la femme au premier plan, le fond représente un paysage en miniature qui symbolise la vie à droite et la mort à gauche : à droite, arbres verts et nuages bleus et roses ; à gauche, arbres morts, nuages blancs et noirs et un château, peut-être l’endroit où elle va mourir. » écrit ma sœur enfant. »
Philippe Michard (né en 1959 ), Le Portrait de Simonetta Vespucci, 2017, extrait
Le Portrait de Simonetta Vespucci, de Philippe Michard
est publié chez P.O.L, en savoir plus ici
Et on peut lire, là, une intéressante analyse iconographique de ce portrait par Servane Dargnies, conservateur du patrimoine et ancienne élève de l’École normale supérieure de Lyon.