Le dit de l’image : un jour, une œuvre, un mot.
Comme une éphéméride du sensible,
une image quotidienne assortie d’un mot, d’une phrase, ou pas

Tendre les bras au-dessus des abîmes, Christine Delory-Momberger
«Toute vie, bien sûr, au fil du temps se délabre, mais les chocs qui constituent la partie spectaculaire du processus, les coups soudains et violents portés – du moins apparemment – de l’extérieur, ceux que l’on se rappelle, auxquels on attribue ses malheurs, dont on parle à ses amis dans des moments de faiblesse, n’ont guère d’effets immédiats. Il existe une autre espèce de choc qui vient de l’intérieur, que l’on n’éprouve pas avant qu’il ne soit trop tard pour y remédier, avant d’avoir acquis l’absolue certitude que, d’une certaine manière, on ne sera jamais plus le même homme. La première sorte de cassure paraît survenir vite, la seconde a lieu sans presque que l’on s’en aperçoive mais l’on s’en rend vraiment compte d’un seul coup. »
Francis Scott Fitzgerald (1896-1940 ), La fêlure, 1936*.
*in La fêlure, Folio Gallimard 2012, p. 135
On peut voir cette série photographique de Christine Delory-Momberger au Studio Galerie B&B , rue des Récolets jusqu’au 20 novembre : plus sur l’excellent magazine numérique mowwgli, ici
Biographie de Christine Delory-Momberger, là
James
Je ressens la vie comme une construction, pas un délabrement.
J’aimeAimé par 1 personne
Barbara
Heureux homme es-tu, merci pour ce souffle d’optimisme cher James !
J’aimeJ’aime