Le dit de l’image #117

Le dit de l’image : un jour, une œuvre, un mot.
Comme une éphéméride du sensible,
une image quotidienne assortie d’un mot, d’une phrase, ou pas

Christine Delory-Momberger « tendre les bras au-dessus des abîmes »

Tendre les bras au-dessus des abîmes, Christine Delory-Momberger 

«Toute vie, bien sûr, au fil du temps se délabre, mais les chocs qui constituent la partie spectaculaire du processus, les coups soudains et violents portés – du moins apparemment – de l’extérieur, ceux que l’on se rappelle, auxquels on attribue ses malheurs, dont on parle à ses amis dans des moments de faiblesse, n’ont guère d’effets immédiats. Il existe une autre espèce de choc qui vient de l’intérieur, que l’on n’éprouve pas avant qu’il ne soit trop tard pour y remédier, avant d’avoir acquis l’absolue certitude que, d’une certaine manière, on ne sera jamais plus le même homme. La première sorte de cassure paraît survenir vite, la seconde a lieu sans presque que l’on s’en aperçoive mais l’on s’en rend vraiment compte d’un seul coup. »

Francis Scott Fitzgerald (1896-1940 ), La fêlure, 1936*.

 

 



*in La fêlure, Folio Gallimard 2012, p. 135

On peut voir cette série photographique de Christine Delory-Momberger au Studio Galerie B&B , rue des Récolets jusqu’au 20 novembre : plus sur l’excellent magazine numérique mowwgli, ici

Biographie de  Christine Delory-Momberger, là

 

2 réponses sur « Le dit de l’image #117 »

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