Le dit de l’image : un jour, une œuvre, un mot.
Comme une éphéméride du sensible,
une image quotidienne assortie d’un mot, d’une phrase…ou pas.

Claude Monet, grand amateur et collectionneur d’estampes nippones, aurait apprécié cette photographie de ses femmes à l’ombrelle contemplées par une japonaise en kimono traditionnel à propos duquel son contemporain et historien d’art Élie Faure écrivait joliment :
« Quand les femmes défilent sur les estampes du Nippon, nous ne savons pas bien si c’est l’été ou l’automne ou l’hiver traversés qui font pleuvoir sur leurs kimonos de soie leurs fleurs, leurs feuilles mortes ou leurs flocons tourbillonnants, ou si c’est la marche même de ces créatures lointaines qui répand autour d’elles l’hiver ou l’automne ou l’été »
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