Le dit de l’Avent, focus sur un détail de la Nativité…
À partir du quatrième dimanche avant Noël, les chrétiens se préparent à «l’avènement» (c’est l’origine du mot Avent) du Messie dans la nuit de Noël. Il s’agit de célébrer la naissance de l’enfant Jésus à Bethléem.
Le calendrier de l’Avent est destiné à accompagner les croyants à travers cette période d’attente. Il trouve ses origines au XIXe siècle, dans les familles protestantes allemandes, où l’on donnait chaque matin pendant cette période des images pieuses aux enfants.
Toute œuvre évoquant la naissance du Christ appartient au thème de la Nativité.
L’iconographie de cet évènement se répartit en cinq grandes scènes : l’Annonciation, la Visitation, la Nativité, l’Adoration des bergers et l’Adoration des mages.
Chaque jour de l’Avent donc, un regard ludique et didactique sur l’un des thèmes les plus évoqués dans la peinture occidentale depuis le IIIe siècle. L’œuvre d’où est extrait le détail est à découvrir… le lendemain 😉

Selon une légende hellénique, Zeus eut avec une mortelle un fils nommé Héraclès. Pour que ce dernier devienne comme son père immortel, Zeus le fit allaiter par son épouse Héra. L’enfant téta si vigoureusement et le lait était si abondant que des goûtes de lait se répandirent dans le ciel, créant la voie lactée. On dit qu’une goûte de lait tomba sur la terre donnant naissance ainsi au lys.
Dans la Rome antique, le lys est surnommé la « rose de Junon », et il est consacré à cette déesse, conservant ainsi le très ancien symbolisme de fécondité féminine qui lui est attaché.
Dans l’Ancien Testament, de nombreux passages sont consacrés au lys, auquel est conférée une signification symbolique de fécondité, de beauté et d’épanouissement spirituel.
Dans l’iconographie chrétienne enfin, c’est surtout la signification symbolique de chasteté et de pureté qui prévaut, au point que le lys devient un attribut caractéristique de la Vierge Marie et figure presque immanquablement dans les représentations de l’Annonciation.
Pour aller plus loin, on peut lire les pages 85 à 89 de
La Nature et ses symboles, Repères iconographiques,
chez Hazan