Le dit de l’Avent #2

Le dit de l’Avent, focus sur un détail de la Nativité…

À partir du quatrième dimanche avant Noël, les chrétiens se préparent à «l’avènement» (c’est l’origine du mot Avent) du Messie dans la nuit de Noël. Il s’agit de célébrer la naissance de l’enfant Jésus à Bethléem.
Le calendrier de l’Avent est destiné à accompagner les croyants à travers cette période d’attente. Il trouve ses origines au XIXe siècle, dans les familles protestantes allemandes, où l’on donnait chaque matin pendant cette période des images pieuses aux enfants. 
Toute œuvre évoquant la naissance du Christ appartient au thème de la Nativité.
L’iconographie de cet évènement se répartit en cinq grandes scènes : l’Annonciation, la Visitation, la Nativité, l’Adoration des bergers et l’Adoration des mages.

Chaque jour de l’Avent donc, un regard ludique et didactique sur l’un des thèmes les plus évoqués dans la peinture occidentale depuis le IIIe siècle. L’œuvre d’où est extrait le détail est à découvrir… le lendemain 😉

Ici, un Ange Gabriel un peu particulier, assez différent de ses homologues sous le pinceau d’autres peintres, je vous en dirai plus demain dans le « caché-révélé » de cette œuvre.

Étymologiquement, l’ange est un messager. Il endosse le rôle de médiateur entre le monde céleste et les hommes. On rencontre de nombreux anges dans les Écritures saintes mais rares sont ceux qui portent un nom. Parmi eux, Gabriel, de l’hébreu : גַּבְרִיאֵל — dont le nom signifie « Homme de Dieu » ou « la force de Dieu » — sera plus tard, au sein d’une subtile hiérarchie céleste, compté parmi les archanges au même titre que Michel et Raphaël.
Dans l’Ancien Testament, il joue le rôle d’interprète. Il explique au prophète Daniel ses visions et révèle les secrets divins (Dn 8,15-26 ; 9,21-27).
Dans les Évangiles, comme l’écrit Michel Serres, il est « le messager des bonnes nouvelles ». Il se fait messager et apprend au prêtre Zacharie qu’Élisabeth, son épouse, donnera naissance à un fils dont le nom sera Jean (Lc 1,11-20). Puis il annonce à Marie qu’elle sera la mère de Jésus (Lc 1,26-28).
L’exégèse juive assimile Gabriel à l’un des trois anges qui rendent visite à Abraham. Il a pour tâche de prévenir de la destruction de Sodome.
D’après le Talmud, il est aussi l’ange qui annonce la naissance de Samson à sa mère.
Dans l’Islam, Jibril,  جِبْرِيل, le nom arabe de Gabriel, transmet le Coran au Prophète durant la nuit du Destin (sourate II,97-98).

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s