Le dit de l’image,
comme une éphéméride du sensible,
une ou des images choisies ou créées
qui appellent des mots, ou l’inverse…

« L’amour commence par la conscience de la courbe d’une silhouette, la longueur d’un sourcil, la naissance d’un sourire.
« Cela arrive! ». La présence d’un autre être mobilise votre attention, vos sens. Ce sentiment grandit, devient désir de recommencer l’expérience. Cela devient un itinéraire, un voyage. L’imagination se saisit de cette réalité et se met à construire des fantasmes, des rêves, des projets… »
Etel Adnan, Le prix que nous ne voulons pas payer pour l’amour, Éd. Galerie Lelong, 2015, page 18.
Etel Adnan, poétesse et peintre Libano-Américaine, née le 24 février 1925 à Beyrouth, est décédée le 14 novembre à Paris, à l’âge de 96 ans.
On peut lire l’article d’Emmanuelle Lequeux dans Le Monde ;
Et voir son travail à la Galerie Lelong & Co, 13, rue de Téhéran à Paris
et dans l’exposition Écrire, c’est dessiner au Centre Pompidou-Metz, jusqu’au 21 février 2022, qui « explore notre fascination pour l’écriture et ses signes, et leur proximité avec la pratique du dessin, opposant le monde manuscrit au monde numérique. »
Léo
« Ce sentiment grandit, devient désir de recommencer l’expérience. »
Le désir, cette héroïne !
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