Une tradition détournée, une petite étude de la représentation des attitudes des mains des femmes par les artistes.
Une série d’ex-voto de gestes, de ces mains féminines touchantes et touchées.

Ses mains, les poser l’une sur l’autre, sur ses genoux, paupières closes ou regard intérieur : ce geste, cette attitude, une façon de se tourner vers soi, de se protéger, de faire barrière ?

Quand les mains se croisent pour mieux réfléchir ou se concentrer, que les yeux ne regardent rien,

…n’être qu’une présence.
« Inviter le recueillement dans nos journées.

Traverser notre quotidien, en ouvrant régulièrement notre esprit à ce que nous vivons : sortir des mots, des pensées, des objectifs, des actes, quitter le «faire» pour l’«être».

Se mettre à l’écart, lorsqu’il y a trop de tumulte autour de nous, ou en nous, et se dépouiller de toute forme de volonté, ne plus rien vouloir, ne plus rien chercher : des engagements, donc, de toute forme, de réflexion ou d’action, pour quelques instants.

Ne plus faire qu’exister ici, et maintenant. Prendre juste conscience que nous sommes là, vivantes. »1

Cultiver « la capacité de rester reliée à l’essentiel, malgré l’interférence des apparences.
Dans le calme intérieur, le silence enseigne. »2
1 Christophe André, Méditer jour après jour, Leçon n° 8 : n’être qu’une présence.
2 William Segal, Respirer l’instant, chez Calmann-Lévy, p.22 et suiv.