Le dit de l’image,
comme une éphéméride du sensible,
une ou des images choisies ou créées
qui appellent des mots, ou l’inverse…

On se croit prisonnier d’une lignée, d’une histoire familiale. Certes, parfois, l’héritage est si lourd qu’il nous fait ployer. Il ne s’agit pas de le nier. Mais nous sommes issu de deux lignées, connues ou inconnues, réelles ou fantasmées. Et si nous écrivons toujours mentalement notre récit en composant avec ceux du passé, il y a peut-être une plus grande part de liberté que nous ne le croyons.
Jusqu’à quel point faut-il admettre que ceux qui nous précèdent nous déterminent ?
Claire Marin, Être à sa place, Éd. de l’Observatoire, 2022, P. 148.