Le dit de l’image #503

Le dit de l’image,
comme une éphéméride du sensible,
une ou des images choisies ou créées
qui appellent des mots, ou l’inverse…

Flower of Yesterday, 2019 , Miriam Tölke (née en 1977)

À la différence des images qui patientent dans les dispositifs visuels ou aux murs des musées en attendant que nous les regardions,…

Two Faced, 2022 © K Young

nos images propres ont pour nous cette importance personnelle qui compense la permanence qui leur fait par ailleurs défaut.

Myths_Untitled-3, Ralph Mercer

Tandis que les images du monde extérieur ne font en somme que nous présenter des offres visuelles, les images de notre mémoire corporelle sont rattachées aux expériences que nous avons vécues dans l’espace et dans le temps.

série Locked-in, 2017 © Anne-Laure Autin

Nous savons que nos corps occupent des lieux dans le monde et qu’ils peuvent retourner sur ces lieux. Mais nos corps représentent et constituent eux-mêmes un lieu où les images que nous recevons laissent derrière elles une trace invisible. (1)


(1) Pour une anthropologie des images, Hans Belting (1935-2023), Gallimard, collection Le temps des images, 2004, pp. 79 et 80.

2 réponses sur « Le dit de l’image #503 »

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