Le dit de l’image : un jour, une œuvre, un mot. Comme une éphéméride du sensible,
une image quotidienne assortie d’un mot, d’une phrase ou plus…

« Ma vie me va, j’ai quelque chose à faire : peindre.»
David Hockney, Quelque part en Normandie, le 15 avril 2020,
extrait de la lettre d’intérieur de David Hockney, peintre, à Ruth Mackenzie, directrice artistique du Châtelet, lue par Augustin Trapenard sur France Inter ce matin.
« C’est clair, d’un crayon, Hockney fait ce qu’il veut. Mais il ne fait pas ce qu’il ne sait pas vouloir. Qu’un savoir, une technique, lui ouvre une nouvelle méthode, il s’y engouffre aussitôt avec avidité et la fait sienne. Ce qu’il en tire est toujours du Hockney, reconnaissable au premier coup d’œil, mais un Hockney nouveau, frais, inventif, en phase avec le monde qui l’entoure. Tant qu’il invente du nouveau, Hockney s’amuse et tant qu’il s’amuse, il ne nous ennuie pas. Sa passion de regarder (le paysage, les amis) devient notre passion de regarder (son tableau) .»
JEAN FRÉMON (né en 1946), David Hockney à l’atelier, 2017, Éd. L’ÉCHOPPE
Barbara
A reblogué ceci sur fragments de sens.
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