Le dit de l’Avent, focus sur un détail de la Nativité…
Chaque jour de l’Avent donc, un regard ludique et didactique sur l’un des thèmes les plus évoqués dans la peinture occidentale depuis le IIIe siècle. L’œuvre d’où est extrait le détail est à découvrir… le lendemain 😉

Aucun des Évangiles n’évoque la présence du bœuf et de l’âne. Mais, la tradition s’est imposée très vite : sur un sarcophage du IVe siècle, à Saint-Maximin dans le Var, est représentée une Nativité avec les deux animaux et ceux-ci sont mentionnés par les Évangiles apocryphes* (telle Pseudo-Matthieu) au VIe siècle.
Le Moyen-Âge et la Renaissance gardent cette tradition. Bien plus, lorsqu’au soir de sa vie, Saint François d’Assise (1181ou 1182-1226) a l’idée d’organiser, à Greccio, une crèche vivante, il s’empresse de demander un bœuf et un âne, pour encadrer le Christ. Cette présence paraît obligatoire. Mais, comment la justifier face au silence des Évangiles ? (1)
Un peu plus demain dans le « caché révélé »…
* Apocryphe, adj. et subst.
−RELIG.,adj. [En parlant d’un texte, d’un livre] Dont l’Église ne reconnaît pas l’origine divine, qu’elle place hors du canon des Livres inspirés.
(1) Extraits de Éric Baratay, Les animaux du Christ : le boeuf et l’âne dans la Nativité du XVIIe siècle à nos jours – Cahiers d’histoire, Comité historique du Centre-Est, 1989
Frog
Merci pour cette série de l’Avent… J’ai grand plaisir à la suivre.
J’aimeAimé par 1 personne
Barbara
Oh merci ! C’est un plaisir d’explorer ces images si connues et inconnues.
Douce journée.
J’aimeJ’aime