Le dit de l’Avent #5

Le dit de l’Avent, focus sur un détail de la Nativité…

Chaque jour de l’Avent donc, un regard ludique et didactique sur l’un des thèmes les plus évoqués dans la peinture occidentale depuis le IIIe siècle.
Un petit contre-temps m’ayant empêchée de publier la 5e image hier, l’œuvre d’où est extrait le détail est à découvrir…tout à l’heure.

L’iconographie de la Nativité se répartit en cinq grandes scènes : l’Annonciation, la Visitation, la Nativité, l’Adoration des bergers et l’Adoration des mages.

Visitation, subst. fém.
A. − relig. cath. Visite faite par la Vierge à sainte Élisabeth. 
− P. méton. Célébration liturgique de cet événement, et tableau, œuvre représentant cette scène. 
B. − Au fig. Venue de l’inspiration, d’une idée, d’un rêve, etc., dans l’esprit de quelqu’un.

La consultation du sens figuré de « Visitation » dans le dictionnaire ajoute encore une dimension poétique à la représentation de cette histoire du Nouveau Testament où il y a si peu à voir et tant à imaginer.

Le suffixe « -tion », issu du latin -tionem, entre dans la construction de nombreux substantifs féminins qui expriment une action ou le résultat de cette action.
Se pencher sur les détails de construction de notre langue est une expérience signifiante, parfois jubilatoire ! Ici en effet, il s’agit bien tout à la fois de féminin, d’action et de résultat.
Ce qui apparaît à la lecture d’extraits du texte de l’Évangile de Luc (1,39-56) :

« En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie de l’Esprit saint, et s’écria d’une voix forte :
«Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.
Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque j’ai entendu tes paroles de salutation, l’enfant a tressailli d’allégresse au-dedans de moi. (…)
Marie dit alors :
«Mon âme exalte le Seigneur, mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur.
Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. (…).»
Marie demeura avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle. »

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