Hokusaï, Trente-six vues du Mont Fuji,
Vent frais par matin clair, 1830,
impression polychrome (nishiki-e), format ôban, Éditeur : Eijudô
Même si les célèbres vues du Mont Fuji sont d’une grande beauté, rehaussée par l’utilisation du bleu de prusse -pigment importé de Hollande dans les années 1820-, je suis charmée par ce volubilis fraîchement cueilli et déposé dans ce merveilleux petit bol.
Ici, le raffinement des objets, la délicatesse éphémère des fleurs et la calligraphie du haiku -petit poème- se conjugent pour délivrer une douce jouissance esthétique.
« Depuis l’âge de six ans, j’avais la manie de dessiner les formes des objets.
Vers l’âge de cinquante, j’ai publié une infinité de dessins ; mais je suis mécontent de tout ce que j’ai produit avant l’âge de soixante-dix ans.
C’est à l’âge de soixante-treize ans que j’ai compris à peu près la forme et la nature vraie des oiseaux, des poissons, des plantes, etc. Par conséquent, à l’âge de quatre-vingts ans, j’aurai fait beaucoup de progrès, j’arriverai au fond des choses ; à cent, je serai décidément parvenu à un état supérieur indéfinissable, et à l’âge de cent dix, soit un point, soit une ligne, tout sera vivant. Je demande à ceux qui vivront autant que moi de voir si je tiens parole. Écrit à l’âge de soixante-quinze ans, par moi, autrefois Hokusaï, aujourd’hui Gakyo Rojin, le vieillard fou de dessin »
Anonyme
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